JOANA GUILLOND PILOTE HABILEMENT « MOYICARE »
Depuis 2022, Joana GUILLOND gère « Moyicare », une organisation de la société civile axée sur les droits de l’enfant et l’amélioration des conditions de vie des jeunes.
Quel a été votre parcours personnel et professionnel avant de devenir présidente de Moyicare, et qu’est-ce qui vous a motivé à vous engager dans la promotion des droits de l’enfant et l’amélioration des conditions de vie des jeunes ?
Je suis Joana GUILLOND, âgée de 28 ans, d’origine congolaise. J’ai quitté le pays très jeune pour la France avec mes parents. J’ai effectué toute ma scolarité en France jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat. Pour mes études universitaires, j’ai choisi de me rendre à New York aux Etats-Unis d’Amérique pour apprendre l’anglais et poursuivre mes études universitaires en Business Management avec une spécialisation en finance internationale, à Baruch Collège. Après la licence, je suis revenue en France pour mon Master en Sciences Politiques à HEIP (Ecole des hautes études internationales et politiques).
Durant toutes mes années universitaires, j’ai travaillé dans différents secteurs d’activités, pouvez-vous nous en parler ?
J’ai travaillé à CAICEIS, la Banque d’investissement du groupe Crédit Agricole à Paris, la Banque Postale du Congo, l’Agence de tourisme à New York, et l’entreprise internationale française Total Energies. Toutes ces expériences m’ont permis d’acquérir des compétences clés et de poursuivre ma vision.
Qu’est-ce qui vous a amenée à créer Moyicare ?
Après m’être installée en France avec mes parents, j’ai commencé à observer le monde de mon point de vue, c’est-à-dire si on donnait à tous les enfants les mêmes chances et les mêmes droits. J’ai eu la chance de travailler en tant que chargée des 'droits de l’homme' de la mission permanente du Congo auprès des Nations Unies, collaborant étroitement avec le Haut-Commissariat des droits de l’homme. Cette belle expérience m’a permis d’appréhender les défis qui minent chaque pays. Après ces riches expériences, j’ai trouvé que le moment était arrivé pour me lancer dans un projet. C’est là que j’ai créé Moyicare.